Arié Alimi recadre une journaliste et un CRS sur les bavures policières
6 déc. 2020 – De nouvelles manifestations contre la loi “sécurité globale” ont eu lieu, samedi, dans l’ensemble du pays. Une mobilisation à laquelle se sont joints plusieurs mouvements contre la précarité.
53.000 manifestants ont participé aux quelque 90 rassemblements organisés en France, dont 5.000 à Paris, selon un décompte du ministère de l’Intérieur. À Paris, la manifestation est partie à 14 h de la Porte des Lilas en direction de la place de la République
Six cents mètres, soit à peine un arrêt de métro. C’est en effet ce qu’il aura fallu à la marche des libertés parisienne pour finir bloquée dans les heurts et les gaz lacrymogènes. Résultat : 21 gardes à vue Et un dialogue une nouvelle fois impossible entre les deux camps, qui voient chacun dans cette journée la démonstration des violences inadmissibles de l’autre.
Pour le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, ce sont les casseurs qui cassent la République
Pour l’avocat Arié Alimi, membre de la Ligue des droits de l’homme et présent dans le cortège, c’est « le préfet Lallement qui a délibérément saboté la manifestation en donnant l’ordre aux forces de l’ordre de tirer volontairement sur les manifestat1ns pacifique afin de stoper la manifestation et diviser le cortèges en deux