Du grand n’importe quoi… c’est pas des policiers ça ?
Sam 19/01 – Toulouse – Jeanne d’Arc – 22h00 – Je ne manifestais pas, jugeant que la police était trop dangereuse cette nuit à Toulouse. Je n’avais pas de gilet jaune sur le dos. Ils m’ont couru après et m’ont sauté dessus parce que je les filmais et que j’insistais sur mon droit à les filmer. Insultes, coups de matraque gratuits. Ils sont à bout et incapables de réfléchir apparemment. Ils ont essayé de m’arracher mon appareil photo, sans succès, merci aux personnes qui se sont attroupées autour de moi. Ils m’ont arraché mon sac que je n’ai jamais retrouvé. On parle de Gilets jaunes violent avec les médias, mais comment qualifier ici la violence envers un simple passant avec une caméra ? Je reconnais que mon allusion au “fascisme qui vient” n’était pas à même de faire tomber la tension, et que j’aurais mieux fait de m’en abstenir. Mon indignation face à ces policiers, qui brutalisent une simple passante au mauvais endroit au mauvais moment, m’a dépassée. Mais on croit rêver s’il s’agit que des passants doivent faire preuve de sans froid à la place de force de l’ordre a priori formées pour ça. De quel ordre sont-elles les forces ? Qui en l’occurrence oserait encore appeler cette police la gardienne de la paix ? Il ne faut pas haïr ces policiers. Spinoza : “ne pas rire, ne pas pleurer, ne pas haïr, mais comprendre”, et on ajouterait : pour agir avant qu’il ne soit trop tard !