Gaz lacrymogène : pourquoi son utilisation massive pose question
Utilisé comme arme depuis la première guerre mondiale, le gaz a été interdit sur les terrains de guerre depuis 1993. Mais le gaz lacrymogène reste, lui, autorisé pour le maintien de l’ordre dans la vie civile. Depuis les vagues de manifestations déclenchées à la suite de la crise financière de 2008, puis les soulèvements dans le monde arabe à partir de 2011, son usage a même fortement progressé. Que sait-on vraiment de cette arme, généralement considérée comme « non létale », mais qui a pourtant provoqué la mort de plusieurs manifestants dans le monde ces dernières années ? Les études qui en évaluent les risques, notamment à long terme, sont très peu nombreuses. Et les forces de l’ordre comme les fabricants de gaz lacrymogène refusent de s’exprimer sur le sujet.
Sur l’usage du gaz lacrymogène à Gaza en 1988 : https://wapo.st/2lo0voK
L’étude de l’ONG « Physicians for Human Rights » à Bahreïn : https://bit.ly/2M7MuGW
Le décompte du nombre de morts liés au gaz à Bahreïn : https://bit.ly/1qAFW3Z
La Corée obligée de suspendre ses exportations vers Bahreïn : https://cnn.it/2tbSs2F
La France obligée de suspendre ses exportations vers Bahreïn : https://bit.ly/2toPsz0
La police chilienne obligée de suspendre son usage du gaz : https://bit.ly/2K7S8M6
Rapport sur l’évolution du marché des armes non létales : https://bit.ly/2lmXRQ8
La convention sur l’interdiction des armes chimiques : https://bit.ly/2li6XgW
Le livre d’Anna Feigenbaum : https://bit.ly/2h9vhzvv
Au Kenya, du gaz utilisé contre des enfants en 2015 : https://bit.ly/2K5yL36
L’étude de l’université de Berkeley sur l’usage du gaz par l’armée israélienne dans les camps palestiniens : https://bit.ly/2EPLrsp Le nombre de grenades utilisées à NDDL : https://bit.ly/2K5M8TW
Une étude de Sven-Eric Jordt sur les risques du gaz lacrymogène pour la santé : https://bit.ly/2I6dmor