110 km/h, Première voiture roulant à l’air
2009 – Vous êtes-vous déjà imaginé au volant d’une voiture qui fonctionnerait à la puissance de l’air ? Et bien, la première voiture à air comprimé sera en vente dès l’an prochain en France. Certains restent sceptiques, pourtant cette voiture “zéro pollution” et particulièrement économique pourrait bien être la solution alternative face aux voitures polluantes. Une voiture qui émettrait une brise d’air frais semble être un rêve, mais il s’agit bien de l’invention de Guy Nègre, un ingénieur français. Plusieurs prototypes à air comprimé ont déjà vu le jour mais leur utlisation en France attend encore l’homologation de ce véhicule révolutionnaire. Ancien ingénieur des moteurs de Formule 1, Guy Nègre est certain d’avoir introduit sur le marché la voiture du futur, qui devrait être attendue pour 2010.
Ce véhicule est non seulement écologique mais économique. Cette voiture utilise de l’air comprimé en guise de carburant et peut même s’enorgueillir de filtrer l’air et de le rejeter encore plus propre dans l’atmosphère. Faire le plein d’air comprimé pourra se faire dans une simple station-service, ou chez soi à l’aide d’un compresseur. Ainsi le coût de charge reviendrait entre 1,5 et 2 € d’électricité (tarif de nuit). Pour l’instant les différents modèles de voitures inventées par Guy Nègre atteignent entre 70 et 110 km/h et ne coûteraient à l’achat que 3.500 € en moyenne.
[Guy Nègre, ingénieur français et inventeur]: ” Des experts ont estimé à 400.000 le nombre de morts en Europe à cause de la pollution faites par les gaz d’échappement. Notre usage de la voiture doit complètement changer, donc nous aurons besoin d’utiliser des voitures propres. Je pense même qu’un jour ou l’autre, les voitures polluantes seront interdites en ville, ce qui veut dire qu’il n’y aura que des voitures électriques, ce seront les nôtres. ” Les voitures à air comprimé ne sont pas encore en vente en France mais on les utilise déjà au Mexique et en Inde.
Son faible coût à l’achat et l’absence de consommation de carburant ont provoqué jusqu’à présent la réticence des concessionnaires, des industriels du pétrole et du gouvernement qui perçoit une taxe sur les produits du pétrole.