Les girafes, menacées d’extinction “silencieuse”
22 aout 2019 –
Éléphants, lions ou ours polaires, ils ont un point commun, ce sont des espèces menacées d’extinctions. Même si on en parle peu, les girafes sont elles aussi en danger. Entre 1985 et 2015, la population de girafe en Afrique a en effet baissé de près de 40%.
Malgré cette baisse alarmante de la population de girafe, il a fallu attendre 2016 pour que l’espèce soit classée comme « vulnérable ». L’extension des terres agricoles et la chasse sont les principaux responsables de cette chute de population. Les girafes sont chassées pour leur viande et leur peau est également utilisée pour fabriquer des médicaments.
La raison de cette prise de conscience tardive est le désintérêt de la part du public et des chercheurs pour les girafes. Les études se sont davantage intéressées à d’autres espèces menacées, comme les lions ou les éléphants.
C’est seulement en 2018 que la situation de certaines sous-espèces a été mise en lumière. Toutes les espèces sont touchées par la baisse de la population, surtout la girafe nubienne, -97% d’individus ces 40 dernières années.
Face à ces chiffres inquiétants, 6 pays africains, dont le Tchad et le Kenya, souhaitent réguler le commerce international de l’espèce. Une proposition a été étudiée lors d’une réunion à Genève du 17 au 28 août 2019. Problème, ce genre de restriction n’est appliquée qu’aux espèces classées en voie d’extinction. La girafe, elle, n’est considérée que comme une espèce « vulnérable ». Aujourd’hui, il ne reste de 68 000 girafes dans le monde.
Problème, ce genre de restriction n’est appliqué qu’aux espèces classées en voie d’extinction. La girafe, elle, n’est considérée que comme une espèce « vulnérable ». Aujourd’hui, il ne reste de 68 000 girafes dans le monde.