Russie : coup de chaud en Sibérie – prise de conscience

Cet été, en Russie, la forêt sibérienne a brûlé et le pays a pris conscience des conséquences du dérèglement climatique. Favorisés par des hautes températures estivales, de faibles précipitations et un régime des vents favorable, les incendies se multiplient dans ces zones peu habitées et recouvrent de fumées toxiques les villes et les paysages environnants, au risque de peser sur la santé des habitants et de modifier le climat.

Début août, l’air était irrespirable dans la petite ville de Bougoutchany. Les autorités russes ont tardé à réagir, faisant valoir le coût engendré par une intervention et le caractère saisonnier de ce phénomène… En Russie, les brasiers ont recouvert trois millions d’hectares, en majorité au sud des limites du cercle arctique, dans les régions d’Irkoutsk et de Krasnoïarsk et de Iakoutie.
En plus des incendies, la Sibérie, particulièrement exposée aux phénomènes extrêmes, a également été frappée par des inondations meurtrières : la ville de Touloun a vu la rivière Iya sortir de son lit à deux reprises, signant l’arrêt de mort du village : des milliers de maisons ont été emportées, plus de 30 morts et disparus ont été recensés. Etat des lieux sur un périple de 2500 kilomètres…

[Disponible jusqu’au 13//09/2022]