CORONAVIRUS : REPRISE DES COURS LE 11 MAI, UNE DÉCISION RISQUÉE POUR FAIRE PLAISIR AUX ULTRA-RICHES
24 avr. 2020 – Le gouvernement a annoncé une reprise des cours « progressive » à partir du 11 mai. À Calais, le SNES-FSU et Force ouvrière, les deux syndicats enseignants majoritaires, jugent le déconfinement « prématuré » et craignent que les conditions sanitaires ne soient pas réunies dans les établissements scolaires pour une rentrée sereine. Pour la réouverture des écoles, la CGT pointe une nouvelle fois la raison économique, avec des parents qui vont devoir retourner au travail. Certains n’auront pas d’autres choix : « que de laisser de nouveau leurs enfants à l’école, sans garantie sur leurs sécurités ». Franck Lacrampe trouve ainsi : « Scandaleux de voir les enfants retourner dans des espaces exigus ou confinés, comme les salles de classe ou les cantines, avec à côté, des restaurants encore fermés au public. Où est la cohérence ? ». La reprise du 11 mai, impose également de se fournir en équipement de sécurité. Pour le moment le représentant syndical indique : « Des masques ont été fournis, voilà 15 jours (4 000 masques pour le corps enseignant, au niveau du Cantal, types chirurgicaux et non FFP2). Mais cela semble encore insuffisant et surtout ne protège pas les enseignants ou les enfants d’une contamination ». La crainte d’une reprise de la pandémie est aussi dans l’esprit de Franck Lacrampe : »si ces éléments ne sont pas respectés. Surtout sur un territoire comme le nôtre, qui a été en partie épargné ». Comment empêcher que les élèves se croisent dans les couloirs ? Comment un enseignant peut-il expliquer quelque chose à un élève à un mètre de distance ? «Ce sont des ados ! Le masque, il va vite être mis dans la poche, puis à la poubelle. Il va falloir courir derrière 500 élèves pour vérifier ? Si on vient nous voir en nous disant “mon fils n’a pas de masque”, ou alors “mon fils voit bien que les autres ne les portent pas”, que répondre ?» A Marseille, Anne Pfister, militante au sein du collectif des écoles publiques du IIIe arrondissement, attend elle aussi le mode d’emploi : comment organiser les gestes barrière dans des écoles où l’on manque de sanitaires, de savon, de personnel, de tout ? ” Une impression d’impréparation et d’improvisation plus de 10 jours après l’annonce de cette réouverture”. Présidé par Jacques Grosperrin (LR), le groupe de travail du Sénat sur les modalités du retour des élèves en classe ne cache pas son désarroi devant l’absence de méthode et de concertation dans la façon dont le gouvernement prépare le retour des élèves en classe. Il invite à définir une doctrine sanitaire puis à organiser la rentrée avec les élus locaux en laissant du temps aux enseignants pour appliquer le protocole
Sources : www.cafepedagogique.net/…… www.liberation.fr/france…… www.lavoixdunord.fr/7444…… actu.fr/auvergne-rhone-a…… actu.fr/auvergne-rhone-a……
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