Couvre-feu : l’aveu d’échec sur l’Hôpital Public
Le 14 octobre 2020, Emmanuel Macron a annoncé la mise en place d’un couvre-feu entre 21h et 6h du matin dans plusieurs zones (l’Île de France et 8 métropoles : Grenoble, Lille, Lyon, Aix-Marseille, Montpellier, Rouen, Toulouse et Saint-Étienne) pour diminuer la propagation de l’épidémie de Covid-19. Cette mesure concerne 20 millions de personnes et ceux qui désobéiront pourront être sanctionnés d’une amende de 135 euros. Emmanuel Macron prévoit la mobilisation de 12 000 policiers pour faire appliquer cette mesure. Il veut aussi mettre en place de nouveaux tests, plus rapides, et une nouvelle application, « Tous Anti Covid », pour remplacer « Stop Covid » qui est un fiasco.
Mais derrière cette mesure, c’est un aveu d’échec de la politique d’Emmanuel Macron. Il l’avoue lui-même pour ce qui concerne l’application « Stop Covid » et l’incapacité à prévoir correctement l’afflux de demande pour les tests. Mais surtout, le président de la République a été incapable de prévoir correctement la 2e vague. Il n’a pas augmenté le nombre de lits en réanimation alors que le ministre de la Santé Olivier Véran promettait de passer de 5 000 à 12 000 lits. Mais il y a aussi la situation catastrophique des soignants, leur ras-le-bol : 1 sur 3 dit vouloir démissionner, 57% sont épuisés par le travail, et Macron continue à dire que ce n’est pas une question de moyens.
Dans le même temps, des chiffres sont tombés sur la fortune des plus riches à cause de la politique d’Emmanuel Macron. Un enrichissement indécent quant l’hôpital manque de moyens : 60% d’augmentation de dividendes en un an et une augmentation de 439% de la fortune des milliardaires en à peine 10 ans. Insupportable quand on sait que le rétablissement de l’ISF permettrait d’embaucher 60 000 soignants.
Au total, ce couvre-feu marque l’échec d’Emmanuel Macron. Passe encore qu’il n’ait pas voulu écouter ce que disait Jean-Luc Mélenchon en 2017 lorsqu’il prévoyait un « Crash sanitaire ». Mais les alertes ont aussi eu lieu depuis le début de la crise du coronavirus. Rien n’a été fait pour préparer correctement cette deuxième vague alors qu’elle était prévisible et que Macron s’était engagé à agir. Nos libertés sont donc restreintes à cause de la mauvaise gestion de ces politiciens.