Centrales à Thorium : comment la Chine a pris 30 ans d’avance sur l’Europe…
1 déc. 2025 #Nucléaire #Energie #Electricité
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IMPLICATIONS GÉOPOLITIQUES GLOBALES
La Chine, en dominant la filière thorium avec des avancées comme la conversion thorium-uranium en novembre 2025, renforce son indépendance énergétique face à 80 % d’importations d’uranium, réduisant les vulnérabilités aux sanctions occidentales et aux fluctuations géopolitiques. Ce leadership permet à Pékin de remodeler les marchés énergétiques mondiaux, potentiellement en exportant sa technologie vers les pays de la “Route de la soie”, couvrant plus de 60 nations et 4,4 milliards de personnes. En visant 500 GW de capacité nucléaire d’ici 2050, la Chine pourrait éviter 1,5 milliard de tonnes d’émissions de CO2 annuelles, influençant les négociations climatiques internationales et affaiblissant la position des États-Unis dans la transition verte.
AVANTAGES STRATÉGIQUES ET MILITAIRES
Le réacteur thorium de 200 MW pour navires porte-conteneurs, annoncé en 2025, offre une autonomie de 10 ans sans ravitaillement, boostant la marine chinoise et les routes arctiques, où Pékin investit dans des brise-glaces nucléaires pour contester la domination russe et américaine. Cette technologie, issue de réserves domestiques abondantes en Mongolie intérieure, diminue la dépendance aux fournisseurs comme le Kazakhstan (40 % des importations mondiales d’uranium), altérant les équilibres en Asie centrale. Géopolitiquement, elle positionne la Chine comme précurseur, forçant les États-Unis à relancer leurs programmes thorium abandonnés depuis la Guerre froide, avec un retard estimé à 10-15 ans.
IMPACTS SUR LES RIVAUX ET ALLIÉS
L’Inde, avec 11 % des réserves mondiales de thorium, accélère ses propres tests pour contrer l’hégémonie chinoise, mais reste en retrait face aux 2 MWt opérationnels du TMSR-LF1 chinois. Les États-Unis, dépendants à 90 % d’importations d’uranium, voient leur influence énergétique érodée, avec des appels à des tarifs douaniers inefficaces contre la “révolution thorium” chinoise qui pourrait dominer 30 % du marché nucléaire mondial d’ici 2035. Pour l’Europe, cette avancée chinoise accélère la diversification énergétique post-Ukraine, potentiellement via des partenariats, mais risque d’accroître la dépendance technologique à Pékin.
PERSPECTIVES À LONG TERME
D’ici 2050, la maîtrise chinoise du thorium pourrait redessiner les alliances, en favorisant des pays riches en thorium comme l’Australie ou le Brésil via des accords bilatéraux, et en marginalisant les producteurs d’uranium traditionnels. Cela renforce la soft power chinoise, avec un premier avantage qui pourrait générer 1 000 milliards de dollars en exportations énergétiques, tout en posant des défis à la non-prolifération nucléaire globale.
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