Nos enfants nous accuseront
La courageuse initiative d’une municipalité du Gard, Barjac, qui décide d’introduire le bio dans la cantine scolaire du village. Le réalisateur brosse un portrait sans concession sur la tragédie environnementale qui guette la jeune génération : l’empoisonnement de nos campagnes par la chimie agricole (76 000 tonnes de pesticides déversées chaque année sur notre pays) et les dégâts occasionnés sur la santé publique. Un seul mot d’ordre : Ne pas seulement constater les ravages, mais trouver tout de suite les moyens d’agir, pour que, demain, nos enfants ne nous accusent pas.
” L’avantage des documentaires environnementalistes à tendance dénonciatrice, c’est qu’on sort de la salle alerté et plus informé. Là où le bât blesse souvent, c’est sur l’objectif de nous faire nous sentir plus concernés. En effet, entre la prise de conscience et l’action, le pas est-il franchi par certains spectateurs? C’est l’ambition du film de Jean-Paul Jaud, qui choisit de représenter une solution et non pas un constat d’échec.
Le réalisateur choisit d’illustrer son propos par de beaux paysages, des enfants que l’on responsabilise, et bien que le ton de propagande pour le BIO soit plutôt manifeste, quelques témoignages des parents viennent nuancer son utilisation au quotidien, le souci financier demeurant le premier argument. Naturellement, le film expose le panorama sur l’augmentation constante des cancers liés à des facteurs environnementaux, les rapports scientifiques sur les effets néfastes de l’utilisation des pesticides dans notre agriculture. La caution scientifique est évidemment indispensable à un propos crédible et à sa diffusion.
C’est dans la forme que l’on pourra reprocher au film de créer un climat alarmiste, notamment par l’utilisation d’une musique plus adaptée à Hitchcock qu’à un documentaire en milieu scolaire et rural. Indiscutablement il y a des faiblesses, un ton militant parfois agaçant, un hymne à la vie un peu naïf par moments, mais si l’on choisit avant tout de se poser la question de l’importance et de l’intérêt du traitement du sujet, alors on ne peut que soutenir l’initiative de ce film. On sortira certes un peu perdu, ne sachant plus quoi avaler dans les prochaines heures sans risquer sa vie, mais le pari du film est réussi, à savoir nous pousser à réfléchir, et surtout à agir.”
L’avantage des documentaires environnementalistes à tendance dénonciatrice, c’est qu’on sort de la salle alerté et plus informé. Là où le bât blesse souvent, c’est sur l’objectif de nous faire nous sentir plus concernés. En effet, entre la prise de conscience et l’action, le pas est-il franchi par certains spectateurs? C’est l’ambition du film de Jean-Paul Jaud, qui choisit de représenter une solution et non pas un constat d’échec.
Le réalisateur choisit d’illustrer son propos par de beaux paysages, des enfants que l’on responsabilise, et bien que le ton de propagande pour le BIO soit plutôt manifeste, quelques témoignages des parents viennent nuancer son utilisation au quotidien, le souci financier demeurant le premier argument. Naturellement, le film expose le panorama sur l’augmentation constante des cancers liés à des facteurs environnementaux, les rapports scientifiques sur les effets néfastes de l’utilisation des pesticides dans notre agriculture. La caution scientifique est évidemment indispensable à un propos crédible et à sa diffusion.
C’est dans la forme que l’on pourra reprocher au film de créer un climat alarmiste, notamment par l’utilisation d’une musique plus adaptée à Hitchcock qu’à un documentaire en milieu scolaire et rural. Indiscutablement il y a des faiblesses, un ton militant parfois agaçant, un hymne à la vie un peu naïf par moments, mais si l’on choisit avant tout de se poser la question de l’importance et de l’intérêt du traitement du sujet, alors on ne peut que soutenir l’initiative de ce film. On sortira certes un peu perdu, ne sachant plus quoi avaler dans les prochaines heures sans risquer sa vie, mais le pari du film est réussi, à savoir nous pousser à réfléchir, et surtout à agir.”
Source de la critique : www.abusdecine.com/criti…