#TABOO & PAS FACILE : GRAND REMPLACEMENT ?
9 avr. 2019 – Natasha Polony a soutenu, dans l’émission Les Terriens du dimanche (le 7 avril 2019) que pour les partisans de la “théorie du grand remplacement”, la question de l’immigration n’est pas « français ou pas français », mais « blanc ou de couleur, c’est ça le problème ». Face à l’immigration de masse, sa seule solution consiste à leur transmettre “une mémoire du pays, une mémoire de ce que c’est être français” afin de les assimiler. Sauf que dans un tel contexte (mondialisme, abolition des frontières…), c’est quoi être Français ? On transmet quoi, dans une société multiculturelle ? Les individus ne sont pas des automates qui apprennent une leçon : s’enraciner est un problème plus complexe. Quel est le vrai problème avec l’immigration de masse ? A-t-on raison de parler de grand remplacement ?
L’Esprit franc – Virginia Vota
Courageux, pas facile comme sujet… Beaucoup de gens ceci dit aiment le coté “Auberge Espagnole”, Erasmus… en vérité beaucoup de Français sont extrêmement libérés et décontractés sur ces sujets..
Le multiculturalisme n’est en vérité pas si problématique, par exemple, à La Réunion, qui est historiquement ultra mixte, on a réussi sur un petit territoire à faire vivre en harmonie des communautés très différentes avec leurs cultures très identitaires, ce n’est donc pas la racine du problème. Chacun se respecte, même si un ressentiment est né peu à peu à l’égard des zoreilles à cause des politiques, de la pauvreté, de la sourde oreille qui est un symptôme de notre société malade… Le vrai problème, c’est qu’on n’a pas réussi à faire une politique d’immigration juste en France … effectivement ce sujet est taboo, balayé sous le tapis sans arrêt et le courage politique n’existe pas… Primo, l’immigration n’est pas assez mixte (immigration choisie, quotas, afin de ne pas créer de communautarisme trop grand par type de population étrangère) et secondo, il y a un déséquilibre sur les budgets ..
Les français se voient bafoués dans leurs besoins qui devraient être prioritaires alors même que des budgets sont alloués aux immigrés et que quelque part, forcément les gens ressentent une injustice. Ensuite, il y a un malaise profond parce que ces population sont souvent moins regardantes sur les salaires et ça crée une concurrence déloyale. Ce qui se passe, c’est que la Nation délaisse ses citoyens, nie leur besoins.
A cela s’ajoute, des perspectives d’immigration massive qui fait extrêmement peur … C’est tellement mal géré à ce stade que ça ne peut être que pire. Alors on se dit, comment faire pour qu’il restent chez eux si tant est qu’ils aient le choix. Ce serait bien tout de même d’aller regarder ce que fait la France dans sa politique étrangère … notamment ce qu’elle a fait dans ses anciennes colonies et après… parce que si on regarde bien, la France possédait quand même une grande partie de l’Afrique de l’ouest, qui a été soumise à nos valeurs culturelles, qui est francophone, qui votait.. la 5e République est même passé haut la main grâce à eux, faut revoir les archives du fameux vote… Quand à la partie des pays en guerre, avec des pays réduits en cendre et évidemment des populations de réfugiés qu’il serait inhumain de ne pas accueillir.. nous avons nous-même pris les routes lors de la 2nd guerre mondiale massivement pour fuir les nazis… Imaginez qu’une guerre éclate et que nous ayons à nous réfugier… Nous sommes tellement présomptueux que nous nous croyons à l’abri.
La France n’est pas non plus blanc bleu, sur la Syrie… le Tchad… le Yemen. Par ailleurs, sur la politique elle-même, rassurer n’est jamais au programme. Vous avez remarqué ? il n’y en a pas un qui dit que nous pourrions redéfinir l’accueil de façon à ce que ce soit provisoire avec une durée ou une condition liée à la possibilité de retour au pays d’origine, ce qui permettrait à ces migrants de retourner dans leur pays, formés, avec un savoir-faire leur offrant des perspectives, dès que c’est possible et d’ailleurs que nous mettions tout en œuvre pour que ça le soit. Au moins ça. Le droit d’asile ne devrait pas être permanent, surtout pour des populations qui sont en surnombre. Nous ne pouvons pas être l’eldorado de la misère, nous sommes déjà en difficulté.
Quand à notre politique globale sur l’immigration, lorsqu’une communauté devient trop importante, la culture de cette communauté tend à devenir invasive et perturbe la population locale, c’est logique. C’est pourquoi il serait naturel de définir des quotas pour avoir à la fois des immigrés du nord, de l’est, de l’ouest et du sud mais aussi par rapport à des compétences, pas que du dumping social.
Pour le cas particulier du Maghreb, le surnombre créé des problèmes identitaires et religieux parce que les conditions des femmes et le culte ne sont pas compatibles avec notre culture dans la mesure où certains sont intolérants et fermés … il y a beaucoup trop d’efforts faits pour respecter des règles de courtoisie religieuse en France qui ne sont pas légitimes. Est-ce que les indiens et les chinois nous font chier avec le bouddhisme ? Est-ce qu’on a des temples bouddhistes partout ? Est-ce qu’ils demandent à ce qu’on ne serve plus de viande de bœuf dans nos cantines alors que c’est un animal sacré pour eux ? Je n’ai rien contre les musulmans, je les respecte et il y en a beaucoup de tout à fait honorables. Le choix est simple, soit on vit dans un pays musulman, il y en a plein, soit on cohabite en pratiquant dans le respect de la culture du territoire, en l’occurrence chez nous la laïcité.
Pour finir sur le courage politique.. par exemple la Syrie… quelle honte d’avoir laissé détruire un si beau pays. Il aurait fallu intervenir, faire pression sur la Russie en leur disant que s’ils ne nous laissaient pas intervenir, ils accueilleraient eux les migrants.. qu’on les acheminerait jusqu’à eux. Mais comme des cons, on se prend la vague… en faisant les humanistes.. mais c’est pas ça l’humanisme. Au Tchad, la France entretient au pouvoir un dictateur qui ne s’occupe pas de son peuple, créant un terreau pour le djihadisme… parce que c’est une base stratégique pour nous en centrafrique, c’est tout bonnement dégueulasse.