Faut-il un président à la République ?
15 mars 2017 – Le débat sur “Faut-il un président” du 3 février a été très riche et passionnant. Evidemment, on s’est posé beaucoup de questions :
– En particulier le lien entre élection présidentielle et crise sociale, le “coup d’Etat permanent” que représente la question
présidentielle en France : du 18 Brumaire qui a vu Napoléon Bonaparte clore la révolution française au coup d’Etat du 10 décembre 1851 de son neveu, de l’écrasement de la commune qui a donné naissance à une troisième république vacillante, la naissance au forceps d’une quatrième république née à la fois des espoirs de la Résistance, du “compromis historique” entre stalinisme et gaullisme, et fragilisée dés le départ par la “guerre froide” et les guerres coloniales, pour aboutir à la constitution gaullienne et monarchique issue du complot du 13 mai 1958…
– La question de la représentation nationale, des “constituantes”, de la “délégation” et finalement de la dépossession du pouvoir populaire (voire le résultat des élections qui contredisent le mouvement des masses : plébiscite de Napoléon premier, plébiscites de Napoléon III, élections de février 1871,de juin 1968…)
La question aujourd’hui : quel type de représentation doit on privilégier ?
A travers les exemples de la commune de Paris, les Soviets de Russie en 1917, les conseils et comités de la Révolution espagnole de 1936, et plus récemment les luttes des travailleurs argentins ou les conseils kurdes…