Je suis anarchiste et je vais bien
C’est un mot interdit, un mot tabou, un mot qui fait peur même à ceux qui s’y reconnaissent : « anarchisme » ! Et pourtant, cette vision du monde, bien loin des images de violence que les dominants répandent pour la discréditer, promeut la coopération, l’émancipation, le respect des êtres et du vivant. C’est ce que vous racontera ce livre, qui n’est pas un essai, mais une histoire : celle d’une femme « normale », qui n’aurait jamais pensé qu’elle était anarchiste, mais qui, au fur à mesure de son parcours intellectuel et politique, a découvert cette doctrine libératrice. Par son refus de l’autoritarisme et son souci de l’écologie, l’anarchisme se répand discrètement à travers la société et s’articule de plus en plus souvent, dans les idées et sur le terrain, avec l’écologie. Il était temps que l’on puisse de nouveau afficher sereinement ce mot. Et si, vous aussi, vous étiez anarchiste sans le savoir ?
- Isabelle Attard, docteure en archéozoologie et directrice de musée, a longtemps vécu en Suède. Revenue en France, elle a été députée écologiste entre 2012 et 2017. L’occasion de prendre des positions fortes, notamment contre l’état d’urgence. Chemin faisant, Isabelle Attard a découvert l’anarchisme, un idéal politique dans lequel elle s’est pleinement reconnue.
- Comment je suis devenue anarchiste, d’Isabelle Attard, éditions Le Seuil-Reporterre, octobre 2019, 160 p., 12 €.
Podcast : « Je suis anarchiste et je vais bien »
Comment devient-on anarchiste ? Quelle est l’image de l’anarchisme dans la société ? Comment s’incarne-t-il dans les luttes d’aujourd’hui ?
Hervé Kempf présente le premier épisode des Reporterriens, le podcast de l’écologie : « Je suis anarchiste et je vais bien. »
À ses côtés, Isabelle Attard, autrice de Comment je suis devenue anarchiste (Seuil-Reporterre), et Floreal Romero, coauteur de Murray Bookchin et l’écologie sociale libertaire.
- Voici l’émission, enregistrée au Ground Control, à Paris :