Pourquoi ça craint EP2 : Les Antifas
20 janv. 2020 – Cette année encore, on a pu voir des groupes antifas se battre dans les manifestations des gilets jaunes. Taper sur des militants royalistes, nationalistes, anti-libéraux mais aussi des journalistes, ou des étudiants syndiqués.
Deuxième épisode d’une série de vidéo sur des questions de société mêlants archives et vécu personnel.
Contexte : En France, on les connait surtout depuis la mort de Clément Méric en 2013. Comment un mouvement, né de la résistance au fascisme italien dans les années 20, peut aujourd’hui s’en prendre à ceux qui, justement, sont les plus subversif ? Dans les années 1920, Mussolini veut étendre le pouvoir de l’Italie aux pays Baltes. En Slovénie et en Croatie se forme le TIGR, un mouvement donc à la base nationaliste qui souhaites défendre sa culture contre l’Italie conquérante… Pareil en Allemagne, où ils entrent dans la résistance durant la seconde guerre mondiale. Aux états unis, des groupes fascistes émergent sous couvert du premier amendement. Des collectifs d’antifas naissent aussi en réaction, autour des mouvements communistes. Ils vont donc être fortement réprimés par les USA alors en pleine guerre froide. Une fois le communisme tombé, les antifas évoluent et se tournent vers l’anti-racisme et l’anti-capitalisme. En France, avec le SCALP (Toulouse) dans les années 90 avec AFA et No Passaran, puis avec La Horde, qui centralise les différents groupes en France, l’antifascisme se structure. Autour de l’anti-nationalisme, et des luttes des minorités, l’antifascisme trouve une dimension internationale.
Liens utiles : -Long débat entre un antifa et un proud boy par la BBC : www.youtube.com/watch?v=…… -Documentaire indépendant de Guillaume Deloison : www.youtube.com/watch?v=…… -Interview d’un militant de la Cocarde sur les agressions subits et les antifas en général : www.youtube.com/watch?v=…… Finalement, le principal problème de ce mouvement, au delà de la violence, est l’incapacité de ces membres à estimer l’Autre et son point de vue. Le fait de rendre impossible tout débat de fond montre bien un manque de cohérence politique, en plus de vider le mot fasciste de tout son sens.