ACTE 64 : LE DROIT DE MANIFESTER PIÉTINÉ
Peut-on encore manifester librement dans les rues de Paris ? Pour les gilets jaunes réunis place du Palais royal samedi pour l’acte 64, la réponse est non. Et ils entendaient en apporter la démonstration. Le parcours déposé prévoyait de partir du Conseil d’État, passer devant le Sénat et Matignon avant de se disperser à hauteur de l’Assemblée nationale. Inacceptable pour le préfet Lallement.
La manifestation a donc été interdite. Faouzi Lellouche, un des organisateurs de la manifestation explique le choix du parcours. Un policier – que l’on voit ici de dos – notifie l’interdiction de la manifestation. Les forces de l’ordre se font plus présentes. La plupart des accès à la place sont barrés. La conversation s’engage. Mais les gradés n’aiment pas que leurs hommes dialoguent avec la population. Ce policier se fait vertement rappeler à l’ordre par son chef. Un groupe de manifestants est encerclé peu à peu par les forces de l’ordre. Ceux qui sont restés à l’extérieur entreprennent à leur tour de nasser les CRS.
Juché sur un élément de mobilier urbain, Jérôme Rodrigues interpelle Emmanuel Macron et Christophe Castaner. La préfecture de police invoque des impératifs de sécurité pour interdire les parcours proposés. En réalité, elle cherche à invisibiliser la contestation en la reléguant loin des centres de pouvoir. Mais casser le thermomètre ne fait pas tomber la fièvre. Bien au contraire. Cette stratégie liberticide du préfet Lallement, l’homme qui se flatte de diviser les Français en camps, doit inquiéter tous les républicains.
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