RDV Dimanche : Acte X Marche blanche Gilets Jaunes Blessés violences policières
Marche blanche organisée le dimanche 20 janvier, à partir de 14h départ place Opéra Garnier et arrivée sur les Champs Élysée pour soutenir toutes les victimes des violences policières et au pompier blessé à la tête par un tir de flash-ball samedi à Bordeaux lors d’une manifestation et dans un coma artificiel dont le «pronostic vital est engagé»,
Depuis le 17 novembre, la France est dans un contexte social tendu.Nos manifestations sont sous haute tension. La multiplication des arrestations, des blessés liés aux violences policières est inquiétante. Nous sommes très préoccupé par l’usage excessif de la force par la de police et les CRS au cours de nos rassemblements. Des violences ayant entrainé des séquelles physiques et psychologiques graves. Récemment un ancien ministre, Luc Ferry, à appelé à tirer sur les manifestants.
Dès le 21 novembre, le ministère parlait déjà de manifestants 552 blessés. Le 8 décembre, 1723 personnes ont été interpellées et 1220 placées en garde à vue. Au total ce sont 4 523 interpellations, dont 4 099 ont débouché sur des gardes à vue. Le ministre de l’intérieur à signé un chèque en blanc à la police.
Des tirs à vue du flash-balls répétitifs et injustifiés en tirant dans le dos. Des tirs qui parfois atteignent les manifestants à la tête. L’utilisation massive des gaz lacrymogènes est devenue une habitude. Des vidéos montrent des personnes de plus de soixante-dix ans suffoquer sous l’effet de gazages massifs. Les chiffres parlent d’eux-même : 82 manifestants blessés gravement et une femme morte à cause d’une grenade lacrymogène : une octogénaire Zined.
Les blessures sont très graves. Des membres sont arrachés, des organes ont perdu leur fonction principale. Des os sont fracturés, des pieds et des jambes sont abîmés par des morceaux de grenades. Les brûlures se comptent par centaines. Tout cela sans compter les plaies ouvertes à la tête. Les femmes ne sont pas épargnées. Les multiples témoignages sur le sujet sont effrayants.
Par ailleurs un Gilet jaune a été blessé à la tête par un tir de flash-ball samedi à Bordeaux lors d’une manifestation. Les vidéos le montrant à terre et la tête en sang ont auparavant fait le tour des réseaux sociaux.
Il s’est avéré qu’il s’agissait d’un pompier de Bazas, marié et père de trois enfants. Suite à l’accident il a été transféré à l’hôpital et plongé dans un coma artificiel, a annoncé sur son compte Twitter l’écrivain et le réalisateur français David Dufresne.
Il a été ensuite opéré d’une hémorragie cérébrale, l’opération s’est bien passée, a poursuivi M.Dufresne, citant l’épouse du Gilet jaune en question.
Les médecins envisagent de réveiller le blessé dont le «pronostic vital est engagé»,
Par ailleurs les violences sont inacceptables dans nos rangs : envers la presse, envers les policiers, policiers envers les gilets jaunes, les casseurs…