La farce de la guerre pour la démocratie
20 juin 2025
Après le lancement de l’opération « rising lion » par Israël le 13 juin 2025, déclenchant les hostilités avec l’Iran, le gouvernement de Benyamin Netanyahou a justifié cette attaque en invoquant l’argument de « légitime défense préventive ». Cette rhétorique a été reprise par de nombreux pays occidentaux pour justifier les actions israéliennes, les mêmes qui se disent défenseurs du droit international. Or, ce dernier interdit le recours à la force dans les relations internationales depuis 1945, excepté en cas de légitime défense – à la suite d’une attaque – ou de résolution du Conseil de sécurité des Nations unies. De même, que vaut la justification de ces frappes au nom d’une « guerre pour la démocratie » ? Même si une part importante de la population iranienne est hostile au régime actuel, peut-on considérer qu’ils soient favorables aux bombardements et à l’ingérence de forces étrangères venues « libérer » leur pays ? D’autant que l’argument de la « guerre pour la démocratie », déjà invoqué par le passé lors du conflit en Irak (2003) ou en Libye (2011), a mené à des échecs cuisants. Ce raisonnement s’apparente donc plutôt à une stratégie pour légitimer les actions de l’État hébreu et invisibiliser, en parallèle, la situation à Gaza.
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