Reporterre
Le « quotidien de l’écologie » veut proposer des informations claires et pertinentes sur l’écologie dans toutes ses dimensions, ainsi qu’un espace de tribunes pour réfléchir et débattre. Dans toutes ses dimensions signifie que pour nous, l’écologie est politique, et ne peut se réduire à des questions de nature et de pollution – même si nous suivons attentivement ces questions vitales. L’écologie engage le destin commun, engage l’avenir, sa situation découle largement des rapports sociaux : c’est donc bien une écologie politique et sociale que Reporterre présente et discute.
Impartial et non partisan, Reporterre est en empathie avec les mouvements écologiste, altermondialiste, et alternatif. Sa vision de la situation présente de la planète est que la crise écologique en est le problème fondamental.
Il entend aussi relayer toutes les initiatives qui montrent que les alternatives au système dominant sont possibles et réalistes.
En 1989, Reporterre avait été le premier magazine sur l’écologie à paraître depuis La Gueule ouverte et Le Sauvage, dans les années 1970. Sa parution témoignait du réveil de l’écologie en France. Lancé par une équipe animée par Hervé Kempf, il vendait en moyenne 26.000 exemplaires par mois et a compté 4.400 abonnés payants. Mais l’insuffisance de ses moyens financiers l’a obligé à s’interrompre.
En 2007, Reporterre est relancé sur internet, afin d’informer sur les liens entre la crise écologique, les injustices sociales et les menaces sur les libertés. D’abord très modeste, le site a grandi doucement, en commençant à publier des enquêtes ou des entretiens exclusifs.