La Théorie de la Dominance Sociale et la Dynamique des Relations Intergroupes: Bilan et Perspectives
19 juin 2021 – Avec cette lecture du texte de Pratto, Sidanius et Levin (2006), je vous propose de découvrir un ensemble de recherche très important en psychologie sociale. Héritage des recherches commencées dans la première moitié du 20ᵉ siècle, la Théorie de la Dominance Sociale est aujourd’hui incontournable. “Ce chapitre passe en revue les 15 dernières années de recherche inspirée par la théorie de la dominance sociale, une théorie générale de l’inégalité sociale basée sur les groupes. Ce faisant, nous esquissons les grandes lignes de la théorie et discutons de certaines des controverses qui l’entourent, telles que l’« hypothèse d’invariance » concernant les différences de genre dans l’orientation à la dominance sociale (ODS) et l’effet du contexte social sur l’expression de l’ODS.
Nous discutons également du rôle central du genre dans la construction et le maintien de l’inégalité des groupes sociaux, et passons en revue certaines des nouvelles recherches inspirées par la perspective de la théorie de la dominance sociale. Enfin, nous identifions et discutons certaines des questions théoriques les plus importantes posées par la théorie de la dominance sociale qui n’ont pas encore fait l’objet de recherches.”
Pourquoi j’ai fait la traduction et la lecture (2h30 quand même) d’un texte de Pratto, Sidanius et Levin sur la théorie de la dominance sociale ? Il y a très peu de contenu en français à propos de cette théorie. À mon sens, cette théorie est peu connue en France car elle contraste méthodologiquement avec nos habitudes. C’est-à-dire des recherches qui portent peu d’intérêt aux données quantitative voir qui y sont défiantes. Ce n’est pas le cas ici. Cette théorie réalise en effet un effort considérable pour objectiver quantitativement un certain nombre de phénomènes sociaux. Mais c’est également une théorie synthétique qui apporte un cadre solide et général pour comprendre la domination. Il y a bien quelques publications en français à propos de cette théorie, mais elles restent essentiellement dans le champ universitaire. Le peu de papiers que j’ai lu en français ne présentaient pas la théorie ou trop succinctement pour être vraiment remarquables. Avec ce texte de Bilan et Perspectives, j’ai donc espéré que de nombreuses personnes pourrait découvrir cette théorie incontournable pour ceux qui s’intéressent particulièrement au problème de la domination.
J’espère que ça plaira et que ça contribuera à la réflexion collective.