COMMENT LES MEDIAS PROTEGENT MACRON DES AFFAIRES
4 avr. 2022 – Ces dernières semaines, la corporation journalistique a-t-elle été lâche ? La réponse est oui. Quelques exemples. Les journalistes ont accepté de couvrir la campagne électorale aux conditions exclusives d’un des candidats, Emmanuel Macron. Prenons l’exemple de BFM. La chaine contrôlée par Patrick Drahi avait prévu d’organiser un débat entre tous les candidats au premier tour le 23 mars. Comme cela s’est fait en 2017. Refus d’Emmanuel Macron, qui était pourtant bien content de profiter de ce dispositif il y a cinq ans. Il aurait été possible, bien entendu, d’organiser quand même un débat sans Macron et sans Le Pen, elle aussi non désireuse de se confronter à la concurrence.
BFM a invoqué “les règles strictes de temps de parole” pour justifier l’annulation de la joute. Mais un temps de parole, ça peut se rattraper. L’exemple le plus caricatural de soumission aux desideratas du pouvoir nous a été donné par TF1, la chaîne du groupe Bouygues. Qui a organisé une émission compliquée, sans débats – comme le souhaitait Macron -, autour de la thématique de la guerre en Ukraine – parce que ça donnait l’avantage au président sortant.
Et comme le voulait le chef de l’État, TF1 a exclu un certain nombre de candidats, ayant pourtant obtenu leurs 500 signatures.
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